Veronika décide de mourir. Paulo Coelho
Elle a raison Veronika.
ça n'a pas beaucoup de sens tous ça, vraiment.
Les jours se suivent, ils se ressemblent.
Dans la rue, lorsqu'il fait encore noir le matin, on croise les passants qui vont au travail, qui emmène leurs enfants à l'école. Tous le monde fait les mêmes choses, aux mêmes moments. Personne ne se connait. Personne ne nous connait.
ça se passera comme ça aussi?
J'aurais mon BAC. Soucieux de mon avenir, mes parents me payeront l'appartement qui me mènera vers l'autonomie.
j'aurais mon diplome. Et un travail. Qui me suivra jusquà ma mort.
Je fréquenterais les mêmes amis, les mêmes lieux, je vivrais tous les jours les mêmes choses, aux mêmes heures.
Je discuterais avec les gens, des injustices, des horreurs dans le monde, mais je ne bougerais pas. Je ne servirai à rien.
N'est ce pas de l'hypocrisie, en un sens?
On rêve toujours des mêmes choses. On rêve que ça nous fera partir.
Toujours la même sensation de vide indissible.
J'aurais mes enfants, je les aimerais comme une mère aime son enfant.
Leur père partira et il manquera toujours quelque chose à ces enfants. Et je culpabiliserais.
La vie nous répetera toujours les mêmes discours. Et on se lassera. et on ne partira pas parcequ'on aura des enfants qui auront besoin de nous.
et puis, finalement, on finira par se dire que c'est ainsi et on s'adaptera.
Un truc comme ça.
Puisqu'on le sait, à quoi ça sert?
Life is already over.
Peut-être qu'elle dit vrai aussi.
Les fous c'est ceux qui vivent dans LEUR monde.
Peut-être qu'on est tous un peu fou. Et peut-être qu'on a raison.
ça n'a pas beaucoup de sens tous ça, vraiment.
Les jours se suivent, ils se ressemblent.
Dans la rue, lorsqu'il fait encore noir le matin, on croise les passants qui vont au travail, qui emmène leurs enfants à l'école. Tous le monde fait les mêmes choses, aux mêmes moments. Personne ne se connait. Personne ne nous connait.
ça se passera comme ça aussi?
J'aurais mon BAC. Soucieux de mon avenir, mes parents me payeront l'appartement qui me mènera vers l'autonomie.
j'aurais mon diplome. Et un travail. Qui me suivra jusquà ma mort.
Je fréquenterais les mêmes amis, les mêmes lieux, je vivrais tous les jours les mêmes choses, aux mêmes heures.
Je discuterais avec les gens, des injustices, des horreurs dans le monde, mais je ne bougerais pas. Je ne servirai à rien.
N'est ce pas de l'hypocrisie, en un sens?
On rêve toujours des mêmes choses. On rêve que ça nous fera partir.
Toujours la même sensation de vide indissible.
J'aurais mes enfants, je les aimerais comme une mère aime son enfant.
Leur père partira et il manquera toujours quelque chose à ces enfants. Et je culpabiliserais.
La vie nous répetera toujours les mêmes discours. Et on se lassera. et on ne partira pas parcequ'on aura des enfants qui auront besoin de nous.
et puis, finalement, on finira par se dire que c'est ainsi et on s'adaptera.
Un truc comme ça.
Puisqu'on le sait, à quoi ça sert?
Life is already over.
Peut-être qu'elle dit vrai aussi.
Les fous c'est ceux qui vivent dans LEUR monde.
Peut-être qu'on est tous un peu fou. Et peut-être qu'on a raison.